Un développement inattendu a surgi dans le cadre de la rotation présidentielle instaurée par le Conseil présidentiel de transition, enfreignant ainsi l’Accord du 3 avril. Initialement désigné pour succéder à Edgard Leblanc Fils à la présidence tournante du CPT après cinq mois, Fritz Alphonse Jean a délibérément renoncé à sa position au profit de Smith Augustin, qui avait exprimé son désir d’élargir le nombre de présidents au CPT à cinq, plutôt que quatre.

Ainsi, Smith Augustin devient désormais le successeur d’Edgard Leblanc Fils à la présidence tournante du Conseil présidentiel de transition, comme notre rédaction l’a appris jeudi 9 mai. Cette décision intervient après que Fritz Alphonse Jean a choisi de se retirer volontairement, laissant sa place à Smith Augustin qui aspirait à être parmi les présidents du CPT.

Le schéma de rotation prévoit tout d’abord qu’Edgard Leblanc Fils préside le Conseil pendant les cinq premiers mois, puis suivront successivement Smith Augustin, Leslie Voltaire et Louis Gérald Gilles, ce dernier clôturant le cycle de présidence tournante avec un mandat de six mois, en tant que seul conseiller à bénéficier d’une telle durée. La signature d’un accord sur la présidence tournante et la majorité de 5/7 était initialement prévue pour le mercredi 8 mai, mais le remplacement de Smith Augustin à la place de Fritz Alphonse Jean a nécessité des ajustements dans le document avant sa validation.

En ce qui concerne le processus de sélection du Premier ministre, le CPT rencontre des obstacles. En effet, la majorité des candidatures reçues par le Conseil émanent de personnes sans le soutien d’aucun secteur. De plus, certains secteurs impliqués dans le CPT ne parviennent pas à se mettre d’accord sur un candidat unique, envoyant ainsi plusieurs noms au CPT, ce qui complique davantage l’avancement du processus.

Cependant, le Conseil présidentiel prévoit de débuter l’analyse des candidatures pour le poste de Premier ministre dès la semaine prochaine.